1. |
Train de vie
04:05
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Train de vie…
Que tu traînes au hasard
Ou bien que tu t’égares
Perdu dans le brouillard
Des quais de gares
Ton train de vie t’emmène
Ton train de vie t’entraîne
Que tu sois à la traîne
Même quand tu t’entraînes
Que tu traînes au hasard
Du bazar des boulevards
Payer pour qu’on se gare
Que Dieu « ment : garde ! »
Ton train de vie t’emmène
Ton train de vie t’entraîne
Que tu te promènes
Ou même que tu dises : AMEN !
Mais le vent
N’emportant
Que des plumes
Loin devant
L’important
Reste enclume
Mais le vent
N’’décrochant
Pas la lune
Loin devant
« Vague ment » :
Créant dune
Le Wagon reste au rang
Au rendez-vous manqué
Manqué de peu
Si je « mens-tête » à queue
L’amant peine l’âme en peine
Au milieu de l’arène (l’Art-haine)
Surtout quand on s’entraîne
A « Bourre la Reine » !
Et la vitesse des filles
Défit la grande « vie-test »
On lit des « vagues-on-lit »
Qu’on mente en tête, en queue
« Atout » d’voiture « va-peur »
A tout’allure « a leurre »
S’y « précipite–amant »
Qu’on voit « pas-assez » l’temps…
Refr. (« Mais le vent… ») 2X
+ (Dernière fois :) ...Créant TUNES
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2. |
Est-il "Christ" ?
02:17
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Est-il "Christ" ?
Si encore
Il existe, il existe
Sans son corps
Est-il triste, est-il triste ?
Si encore
Il existe, il existe
Sans son corps
Est-il “Christ”, est-il “Christ” ?
Car ça fait : des années,
Des années, des années...
Des années, des années
Des années ? ...
R.
En est-il désolé,
Désolé, désolé...
Désolé, désolé
Désolé ? ...
Si encore
Il hésite, il hésite
Faut-il fort
Qu’il insiste, qu’il insiste ?
Si encore
Il hésite, il hésite
Faut-il fort
Qu’il “s’incruste”, qu’il “Saint-Christ” ?
R. Bis
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3. |
Qu'Rock mort ?
03:19
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Qu'Rock mort ?
Aussi barré qu’un Sid BARRETT
Pour six barrés, une cigarette
Bourrée d’acides ou d’six barrettes…pas très nettes
Aussi bourré qu’un Sid VICIOUS
Alcoolisé à toutes les sauces
Qui flingue « My way » en « ça sert d’os », pathos…
Aussi troué qu’un Kurt COBAIN
Pour « The Hole » ça s’rait une aubaine
« Le poinçonneur » n’a plus de « veines », pas vrai Serge ?
Aussi broyé qu’on broie du « NOIR…
…DESIR », la peine est sans espoir
Brisons les prisons pour « Ivoire », pas d’histoire…
Ainsi soit-il et « Let it bleed »
La Pop Rock où l’on meurt tranquille ?
Refr : Variété aux sons insipides
Pas d’danger, toi, qu’on t’assassine !
Aussi sacrifié qu’un LENNON
Une fin trop « Bitter Lemon »
Chapman en prie les Saints, les Nones… « L’attrape-connes »
Aussi brillant qu’un Brian JONES
Qui prit du chlore en overdose
Aussi vrai que « pierre qui coule n’amasse pas mousse »
Aussi moribond qu’MORRISON
Qui a dit que le « King Crime sonne » ?
Pourquoi lui « sans DOORS » quand Pam’ s’pâme dans les paumes ?
Aussi buggé qu’un Jeff BUCKLEY
Dans l’ « Miss is Hippy », c’est l’bouquet !
C’est de père en fils, on dirait « sortie lège’ »…
Refr :
Aussi risqué qu’Jimmy HENDRIX
Pas de plaisir sans prise de risques
Trop adroit pour un gaucher, pour un gauchiste !
Aussi genious que la Janis
JOPLIN, voix comme peu en existent
Aussi noire que sa peau fut blanche comme un fix…
Aussi scié qu’un SCIEUR Z
Qui ne croit plus au « Punk’s not dead ! »
Ni au r ‘tour du GRATEFUL DEAD », avec ou sans aides
Aussi belle qu’une « Zibeline » est «LED »
Tu m’en donneras des nouvelles
Si « les dix stars » meurent, cette Zic’ est éternelle !!
Refr :
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4. |
Les oubliés de Nosy Lava
03:47
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Les oubliés de Nosy Lava.
Loin tout là-bas, au loin, si loin tout là-bas…
Dans le bagne Malgache de Nosy Lava
Pour une peine d’un an, ou parfois même d’un mois
Les bagnards oubliés, les bagnards internés
Ad vitam æternam, jusqu’en 2000 je crois
Mourront les bras en croix…ah ! pourquoi ?
Albert Londres, Albert Londres
Un frère se retourne dans sa tombe !
Refr.1 : Albert Londres, Albert Londres
L’enfer mérite une nouvelle bombe ?...
Au nom de quoi, dîtes-moi, au nom de quoi ?
Instauré par l’état Français, pays des droits ( ?)
Puis l’indépendance day ayant gelé de froid
Dans la chaleur du bagne de Nosy Lava
Est-ce que tout se lava ? Qui donc se leva ?
Faut-il qu’on l’avala ? Si loin tout là-bas…
Albert Londres, Albert Londres
Ne plus supporter ça une seconde!
Refr.2 : Albert Londres, Albert Londres
Reviens éclairer l’ombre du monde...
Constat dans les média, rien faire dans l’immédiat,
Puis mettre tout à plat sans en faire tout un plat…
La honte montait en moi en regardant tout ça
Voyant ce « show effroi », en frissonner « des fois »,
Qui leur rendra leur voix et pour qui sonne le glas ?
La tête en bas, là-bas à Nosy Lava…
Refr.2 (+ « Reviens briller à la « farce » du monde ! »)
+ Refr.1 (L’enfer mérite une nouvelle…TOMBE !)
+ Chœurs : « Nosy Lava
Nous y voilà…
Oui, nous y voilà,
A Nosy Lava… »
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5. |
Si Vivaldi...
03:42
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Si Vivaldi…
Ce qui a été
Ne dure qu’un été
Et ce qui est né n’est déjà plus…
…Plus vieux tout l’été
D’un ton « morne-automne »,
Comme un fait divers
Nous fait l’hiver…
Ainsi va la vie
C’est vrai, si Vivaldi,
Se plier en quatr’
R.1 : Saisons, c’est r’parti…
« Mai-fait » le printemps
Ephémère idée
Et fait mes rides et…
…Effet mérité ?
(solo flûte…)
R.1 :
A tant repenser
A ce temps passé
Le temps a passé
R.2 : Et m’a dépassé…
Assez repensé
A tout’ ces pensées,
Du temps : pas assez
Pour s’y épancher !
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6. |
Deux vies nettes
03:51
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Deux vies nettes
C’que j’savais bien avant
Sur le bout d’mes dix doigts
Je “l’ l-avait” , mais dis, toi,
Sur le bout de ta langue...
Mais j’y allais sûrement
Sur la pointe des pieds
De peur de n’”pas-r’donner”
Ma langue aux “chats, t’y ments” (chattes immenses ?)
Je suis qui ? Je suis “qui...
... Qui” est-ce que je suis ?
Je le suivais de près
Mais là je n’le suis plus
Je suis qui ? Je suis “qui ...
...Qui” est-ce que je suis ? (Qui suis-je à votre avis ?)
Je le suivais de loin
Mais là j’l’ai perdu d’vue...
Ah, je (âge) t’en voulais tant Et si mes pieds dansent
Monde entier, mon dentier Mes “dents-se” déchaussent
Que j’me les suis cassées Les oreilles qui grincent
Passant ma rage”dedans” Quand l’arrière-train siffle
Quand par terre je “l’avais” Si même il fallait
C’est qu’en l’air je l’envoie Me montrer du doigt,
Et si je l’avalais “Polie-t’est-ce” vraie
C’est que je l’avais là... Que ça n’se fait pas ?
R.
Bis
X2
Est-ce que je suis cuit ? Qui je suis qui, qui ?
Est-ce que je suis cuit ? Qui je suis qui, qui ?
Est-ce je suis cui-cui ? Dîtes-moi qui je suis...
Qui l’eut cru ? Qui je suis qui, qui ?
Est-ce que je suis cuit ? Qui je suis qui, qui ?
Est-ce que je suis cuit ? Toi, moi “Ris-quiqui”...
Est- ce que suis cuit-cuit ?
D’être trop cru !
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7. |
Qu'a la braise...
03:21
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Qu'a la braise...
A Santa Maria Del Cedro
On ne boit pas seulement du sirop,
Tant de soleil "outre-cuit-dans" la peau
Lui qui luit bien plus qu'il n'en faut...
En buvant des vins divins
Comme l'alcool de Cedro,
Je revois les géants enfin
De Bomarzo, ohohoh...
Et si tes raisins ont eu raison de moi
Tes raisons Thérèse font, que t'es raisonnable,
Thérèsa !
A santa Maria Del Cedro
Faire un tour de piste au vieux château,
Comme la tour de Pise prise en photo
Je pense penche plus qu'il n'en faut... oh !
En buvant des vins divins
Comme l'alcool de Cedro,
Je revois les géants enfin
De Bomarzo, ohohoh...
Et si tes ravins tout en rêvant de moi
Tes rêves Thérèse sont-ils "Dérégionables" ?
Et si tes lèvres s'enivrent de moi, qui te bois,
Trop brèves tes braises, Calabraise en fumée s'exaltent...
s'exhalent...
s'évadent...
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8. |
Les Passants
03:25
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LES PASSANTS
Parfois on laisse passer les gens
Par négligence « avec le temps… »,
Croyant leur être indifférent
Voyant leur Être différent,
Ce n’est que plus tard qu’on comprend
Avec le recul, sans l’urgent,
Que le manque nous gagne au présent
Comme en hiver, au mauvais temps…
…car… Faudrait savoir
A chaque instant, que nous ne sommes que des « passants »
Sans recevoir
Donner tout l’temps, pour durer un peu plus longtemps
Faudrait pouvoir
Si seulement, pouvoir vivre à deux cent pour cent
Un peu d’espoir :
Médicament, car nous ne sommes que des « patients »…
On courre tous après quelque chose
Cueillant des fleurs à peine écloses
Et quand on voudrait faire une pause
On a les épines, pas les roses…
Nos jours comme des bulles de savon
S’envolent et claquent en trois secondes
Marqué fragile même au-dedans
La vie se prend avec des gants…
…car… Nous ne sommes que des « passants »…
Oui, font les cent pas les « passants »…
Mais reprend ses droits
Évidemment, la vie qui va vers la passion
Un peu d’espoir :
Médicament, car nous ne sommes que des « patients »…
…oui… Faudrait s’asseoir
Dès à présent, faire les cent pas, c’est pas sympa, non
L’passé passoire
Omniprésent, on peut s’en passer « dit en passant »
Allez savoir
Qu’à chaque instant, nous ne sommes tous que des « passants »
C’est provisoire
En attendant, quand « l’un-passe », l’autre est « un-patient » !
…ou un passe-temps ?
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9. |
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L'Himalaya : les Mayas là ?
Il ne reste
Plus rien
Que des résidus
Vraiment presque
Plus rien
De leurs cités perdues
Le cœur est en lambeaux
Encore palpitant et chaud
Comme pour être offert aux…
Dieux des Mayas là...
Mayas ya ya ya
Mayas ya ya ya
Mayas ya ya ya ya yaie...
Au sommet
Du Tibet
Les Chinois sont venus
Ils ont brisé
La Paix
Qui régnait depuis plus...
... De 6000 ans sur le toit
Du monde, et aujourd'hui
La pluie traverse ce toit (toi ?)
De l'Himalaya
Aya ya ya ya
Aya ya ya ya
Aya ya ya ya ya ya yaie...
La pluie traverse le "Moi"
Du Dalaï-lama
Lama la la la
Lama la la la
Lama la la malade...
Il a mal à la la
L'a mal à la la
l'a mal à la la à l’Âme...
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10. |
You cool ailé
03:32
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You cool ailé…
Roucoulez, roucoulez
Les Ukulélés
Trop cool est, trop cool est
Vanille Vahiné
Roucoulez, roucoulez
Les Ukulélés
Trop cool est, trop cool est
Vivre à Huahiné
Pas couler, pour pas couler
Faut pagayer
Pagayer, faut pagayer
Mais c’est pas gai…
Roucoulez, roucoulez
Les Ukulélés
Trop cool est, trop cool est
Vanille Vahiné
Roucoulez, roucoulez
Les Ukulélés
Trop cool est, trop cool est
Vivre à Huahiné
Pagayer, faut pagayer
Mais c’est pas gai
Rigolez, rigolez
Douces « Vanillées »…
Pas taper, pas taper
Requin « Tapété »
Pas péter, faut pas péter
A Papeete (répétez…)
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11. |
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Monument Amor
(Au monument Amour…)
J’ai cherché longtemps
Du soleil couchant
Au soleil levant, devant,
Défilant le temps
Déifiant le vent
Eole allant de l’avant…
Des ombres d’amour
Se profilaient pour
Ne jamais conclure de toujours
Faut-il ce parcours ?
Vaut-il le détour ?
Pour finir pleurant nuit et jour…
Je suis resté longtemps
Seul, en attendant
Que pour moi tourne le vent
Des filles dans le temps
Des îles à présent
Désirs et alcool aidant…
Les ongles trop courts
J’en profitais pour
Ne jamais conclure de toujours
Alors vint mon tour
Au je de l’amour
De gagner droit à un nouveau tour (nous : vautours ?...)
Mais dan le lointain
Du soleil coussin
Au soleil le vin devint…
Défiant le teint
Déifiant le vin
L’école faisant son chemin…
Des leçons d’amour
Faut-il tirer pour
A jamais conclure LE toujours ?
Car sans chant d’amour
Même aveugle et sourd
On se leurre jusqu’au petit jour,
Tour à tour…
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12. |
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Sous les os du fleuve Amour…
Tel un chirurgien au chômage
Le charme n’opérait plus
Et sous les eaux du fleuve hommage
Mes vieux os étaient rompus
J’enfilerais des mules aux sabots des chevaux
Pour que ma Walkyrie
N’entende cavalerie
Que moi, tête de mule, j’envoie conquérir à son triple galop…
(con quérir au triple galop !)
Et toi, fleur délicate
M’empêchant de t’aimer
Très chère, trop chère, dans ma chair,
Chaque fois que je rat-
-tais, mon foie et ma rate
Planifiaient mon cancer…
J’t’en prie, laisse couler les anneaux
Au fond du fleuve Amour
Dans l’lit, même pas défait par défaut
Par des flots du fleuve Amour
Tant pis, mieux vaut l’amour à fleur de peau
Que l’amour en pot de fleur !
Entraîné par les eaux tumultueuses…
…tueuses du fleuve Amour
J’ai tenté enfin quelque chose
En « vin » de lutter toujours…
Chérie, tu as tell’ment chargé
Qu’il est temps que j’arrête mon char…
…rie, tu m’as tell’ment charrié
Qu’il est temps que t’arrête ton chariva-
-ri, quand les eaux du fleuve avare
Charrient mon cœur avarié…
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13. |
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La toile d'Art est née...
J'ai des cigales dans la tête
Ça me régale cette image
Mais une mygale m'embête
Ça m'est égal j' déménage
J'ai des envies d' faire la fête
Les amygdales qui s'emballent
Mais une mygale m' répète :
« T'as plus que dalle pour 100 balles ! »
J'ai des cigares plein la tête
Un poil des trous dans l' cigare
Mais une mygale s'entête (sans tête)
A faire sa toile : viens y voir
J'ai des envols dans la tête
Des « amirals » qui se poilent
Mais une mygale s'inquiète
Sans faire de malles : j' mets les voiles...
J' fais des plans sur la comète
J' prends mon panard dans la marge (la marge au panards !!)
Mais une mygale tempête
Elle « se-ra-pâle » (sera pas, se rappelle) du voyage...
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14. |
Pendu au noyer
03:21
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Pendu au noyer...
Tandis que flottent les branches mortes du noyer
Que l'arbre du pendu perdu s'est déraciné,
La mandragore arbore déjà sa forme de lutin
L'amante d'abord adorée se forme en putain.
Tandis que flottent les branches mortes du noyer
Enfouie sous les flots, la blanche morte dévoyée
N'a pas encore alors tout compris de son destin
Aux aurores Aurore pensait trouver son chemin.
Tandis que frotte la blanche corde déployée
Que l'arbre trop tendu, imbus, « cédé race innée »
Semence immense répandue en graines de lupins
Sentence intense du pendu s'égraine en chagrin.
Tandis que frotte la blanche corde déployée
S'enfuit sous les faux-fuyants l'amour inconsolé
Sous l'une et l'autre oubliée, bien qu'on prie s'sont rejoints
(Sous lune et l'eau trouble y est bien comprise...)
Aux aurores l'horreur dansait au bout du chemin...
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15. |
Sex' que tu veux...
03:19
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Sex' que tu veux...
Mille excuses aux Mexicanos
d’une Maxi connasse
Mille blessures au Mexique años
ont laissé des traces
Chaude Lapine en myxomatose
Touches un peu si t’oses !
Tu t’abîmes au Mezcal-Eros (Héros ?)
et t’y mets la dose !
Si t’as le feu aux joues, joujou,
Quand tu joues avec le feu,
SIDA...venture tu nous la joues
Va jouer en enfer
Puisque c’est c’que tu veux,
Sexe que tu veux...
Si je m’en vais, ne m’en veux pas
non ne m’en vais pas
Si je m’avoue, ne m’envoûte pas
non n’en rajoutes pas...
Si je bave où il m’en coûtera
non ne ment : fais pas !
Si...d’ha-bitude en fin tu m’as
Là, je dis non cette fois : (non, non, non, non, non, non, non !)
Si t’as le feu aux joues, joujou,
Quand tu joues avec le feu,
SIDA...vent-dur tu nous l’avoues
Va jouir en enfer
Puisque c’est c’que tu veux
D’avoir fesses’que tu veux !
Si t’as le feu aux joues, joujou,
Quand tu joues avec le feu,
SIDA...d’venture tu nous l’ajout’
Va rougir en enfer
Puisque c’est c’que tu vaux,
Puisque c’est c’que tu veux...
Sexe que tu veux...
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16. |
Trous de mémoire
04:21
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Trous de mémoire
Parfois reviennent
A ma mémoire
Des jours de peine
Dans le trou noir
En entonnoir
En manteau noir…
Et c’est sans peine
Qu’apercevoir
Les lourdes chaînes
Du désespoir
Les fait pleuvoir
L’effet peut voir :
L’ombre si terne
D’une grille fermée
Porte en elle-même
L’espoir de liberté
Fiers chemins de traverse…
Traverses de chemins de fer
Voies qui me traverseraient
Comme seule celle de Léo Ferré (ferait)
Où donc s’achève
La vraie réalité ?
Quand les ombres même
En « nombre » nous mènent
Longues semaines
D’une vie volée
Sombre poème
D’une rime voilée
L’ombre si reine
D’une grille fermée
Porte en elle-même
Espoir de liberté
Fiers chemins de traverse…
Traverses de chemins de fer
Voies qui me traverseraient
Comme aussi celle d’un « Niño » Ferrer (ferait)
Ne me retiennent
Ni les grands soirs
Les jours de veine
Jeux de hasard
Colin Maillard
Trous de mémoire
Oui, qu’en vain reviennent
Tous les grands soirs
Valses de Vienne
Deviennent trop rares
De « vie-haine » trop tard
Trous de mém...
Trous de…
Trous…
Tr…
(« …’a y’est, j’commence à dérailler… »)
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17. |
A deux mains
03:34
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A deux mains…
Qui pourra dire que sera demain ?
Quel sera l’avenir qui coule entre nos mains ?
Qui pourra me dire ce que sera demain ?
Qui saura définir quel sera le chemin ?
Qui saura lire dans le creux des mains ?
Nous attendra le pire en forçant le destin ?
Qui saura lire dans le creux de nos mains ?
La force d’un sourire balayera le chagrin ?
Qui pourra rire demain pour un rien ?
Eviter de mourir en se rongeant les mains
Qui pourra maudire ce que sera demain ?
Parler sans réfléchir sera du genre humain ? (au moins…)
Savoir mentir dans les yeux des gamins
Vendre pour un empire le forçat clandestin
Qui peut guérir la lèpre de nos mains ?
Le souffle d’un soupir « bégayera » le….(…le…le…le…le…)
cha…(…cha…cha…cha…cha…)
grin…(…grin…grin…grin…grin…)
Comment franchir les « maux » du parchemin ?
Dès demain reconstruire, reconstruire des deux mains
Et réécrire sa vie au quotidien
S’il faut bien en finir…
Serait-ce déjà la fin ??...
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18. |
Pays de Cocagne
05:06
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Pays de cocagne
Des coups, j’en ai pris beaucoup
Du coup, me direz-vous j’suis plus… dans l’coup
Dégoûté de tout,
Des goûts et des couleurs
Discutons coup par coup
Repartir au pays de cocagne
Et puis se dire qu’à tous les coups l’on gagne
Repartir au pays de cocagne
Des petits riens ne plus faire une montagne
Des sous, j’en ai plus beaucoup
Là-dessus, me direz-vous, j’suis plus…qu’en dessous
Désolé de tout, déboussolé, déçu
Sans dessus dessous…
Repartir au pays de cocagne
Et puis se dire qu’à tous les coups l’on gagne
Repartir au pays de cocagne
Des petits riens ne plus faire une montagne
Une oasis dort au milieu du désert
Aux valeurs sûres, je préfère les sucrées
Mais, ne monte pas au mat de cocaïne
Au « brown sugar », mieux vaut le sucre de canne
Repartir au pays de cocagne
Poudre d’escampette et non celle qui calme
Repartir au pays de cocagne
Des petits riens ne plus faire une montagne…
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19. |
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De la voie des morts
De la voie des morts
(A Téotihuacàn)
J’entends la voix
(La voix des morts)
De la voie des morts
(Près de Ténochtitlàn)
Comme un murmure
Commence d’abord
Formant encore
(Comme un accord)
Serait-ce l’harmonie du remède ou du remord ?
L’incantation (lamentation)
De cette longue procession
L’invocation (évocation)
Sans repos me pose mille questions :
De la terre au ciel (de la lune au soleil)
Pourquoi vouloir relier l’éphémère à l’éternel ?
Sous la pyramide du soleil
Dort la pire abîme sans pareil,
Cette grotte cachée, souterraine,
Rejoindrait-elle les sept originelles ?
Sur la pyramide de la lune
L’énorme statue disparue, s’est-elle envolée pour la lune ?
De la voie des morts
(A Téotihuacàn)
J’entends la voix
(La voix des morts)
De la voie des morts
(Près de Ténochtitlàn)
Le doux murmure se transforme
Des mots résonnent (de plus en plus fort)
Le sage message des indiens prend forme alors :
« -Si cruels étaient nos sacrifices
Plus dur est notre génocide
Pourquoi détruire nos édifices
Briser nos vies, brûler nos livres magiques ? »
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SCIEUR Z France
Artiste quasi inclassable à l'univers poétique très personnel. Ce chanteur multi-instrumentiste et expérimentateur à tout crin, est le 1er A.C.I. à avoir introduit la scie musicale au sein de la Pop Rock ("Rock Scie Music"). Il crée aussi un nouvel instrument appelé Guitare-Cello (son entre guit. électr. et viole de gambe), venant compléter les sonorités étranges de la Scie électrifiée... ... more
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